la minute H.T. 1 - Première tentative !

8 Octobre 2009

null Bon je vais tenter une petite expérience, voici donc la nouvelle minute… Il s’agit d’une sorte de minute test, une beta version en quelque sorte. Mais j’essai après je vois si ça marche ou pas… Bon cassons directement le suspense, je vais vous refourguer une bien vieille et bien ménopausée ! Il s’agit d’Hiroko Taniyama, une carrière impressionnante, premier album à 15 ans en tant qu’auteur, compositeur arrangeur… Respect, puis une suite sans fin d’album, on a largement dépassé les 30 albums studios… Ce que je trouve fascinant chez cette artiste c’est la qualité de ses compositions et de l’écriture des textes. Ses chansons font preuve d’une intelligence rare, enrobée dans une sorte de fraîcheur innocente, les doubles sens et degrés de lecture pullulent et les thèmes abordés, qui peuvent paraître enfantins, se révèles bien plus profond. Ensuite Hiroko est une excellente mélodiste, ses compositions sont justes et souvent assez émouvantes, avec une dominante du piano, son instrument fétiche. De plus, principalement dans les années 80, Hiroko a fait preuve de beaucoup d’originalité au niveau des arrangements, avec des expérimentations électro à la Kate Bush, renforçant son statu de chanteuse folle. Afin d’être le plus complet, j’ai mis 2 chansons par décennies histoire d’englober les différents styles en fonction des années. Écoutez l’ensemble en entier, il ya d’importantes différences et lisez bien le bla bla en dessous, je vais essayer de vous donner les clés pour comprendre Hiroko. Écoutez bien, laissez vous porter.

Introduction :

- Kai no Meikyuu

00’

- Kirei na ishi no koibito

- Houkago

90’

- Fumin no Chikara

- Torikago Hime

80’

- Yume Yone no Eki

- Hisui

70’

- Yuugure no Machikadode

- Mado

null Alors alors… Premier point qui fâche… La voix d’Hiroko est bizarre… Genre vieille Japonaise, mais bon à 15 ans elle avait la même voix donc, ça doit être génétique. Commençons par les années 2000 avec Kirei na ishi no koibito, cette chanson résume un peu l’esprit Hiroko, on part dans une espèce de monde étrange, cruellement enfantin, un monde dont l’innocence et mis en face de la réalité des choses, c’est un des thèmes de prédilection d’Hiroko ; le hiatus entre le monde merveilleux de l’enfant et celui des adultes. Musicalement c’est vraiment très bien fait, l’utilisation du vieux synthé passe très bien, et même ce coté un peu ringard donne une dimension particulière aux chansons d’Hiroko… Autre aspect important, la ballade au piano… Houkago n’est pas forcément sa meilleure ballade, mais ce sample, la pureté de son piano et l’ajout assez sympathique de nombreuses percussions étouffées, donnent une sorte de moment étrange et émouvant. Choisir 2 titres dans sa discographie des années 90 est mission impossible ! Je pense que c’est sa décennie la plus prolifique en quantité et en qualité. Bref Fumin no Chikara est pour moi une chanson magique… La composition est très belle, émouvante, très bien agencée, les arrangements bien que datant d’il y a presque 20 ans, sont splendides et variés, l’utilisation du synthé est bien pensée, bref bravo… Un très grand moment !Avec Torikago Hime Hiroko confirme ce que je viens d’évoquer… je trouve la composition émouvant et magnifique, les arrangements mélangeant piano et synthé sont superbes, le texte est magique… Bref voila pourquoi j’aime cette vielle chanteuse… Il faut juste se donner la peine de rentrer dans son univers... Passons dans les années 80, ses années les plus novatrice musicalement, Hiroko expérimente et sa part souvent dans des délires complètement barrés. Yume Yone no Eki est l’exemple parfait de ce rêve d’enfant étrange et magique, il n’y a aucun contrôle, à chaque moment tout peu chavirer dans un univers encore plus bizarre… Hiroko a très bien exprimé tout ça avec une composition multiple et changeante et des arrangements très complets et classes, sans doute une de ses meilleurs chansons des années 80, du très grand ! Hisui est encore plus vieille, Hiroko nous transporte dans un monde sombre et étrange, je trouve les arrangements extrêmement bons pour l’époque, merci Kate Bush… On termine en douceur avec les premières mélodies de cette grande chanteuse… Yuugure no Machikadode et Mado, ici point d’arrangements complexes et expérimentaux, juste de magnifiques mélodies arrangées avec douceur et simplicité… Bref vous l’aurez compris, il faut une période d’adaptation pour appréhender Hiroko Taniyama et son impressionnante discographie ! Même moi j’ai eu du mal avec cette chanteuse, j’ai du faire plusieurs écoutes et je suis tombé sous le charme multi facette de cette artiste d’exception… J'adore ses bridge, ils sont souvent bien pensés et tombent à pic au millieu du titre. Oui ce n’est pas Akino ou Ueno est leurs révolutions musicales, mais Hiroko prouve avec son talent, que l’on peu aborder des thèmes originaux, tout en restant accessible… Voila j’attends vos avis… Bien que je pense que ça aura du mal à passer !